De qui se moque-t-on ?…
Il faut être d’une naïveté déconcertante pour croire à la moindre divergence de vues
entre Washington et Tel-Aviv sur la tragédie de Gaza. Encore moins à une inflexion au niveau du soutien inconditionnel des USA à Israël qui a, dit-on, « le droit de se
défendre».
Le ballet diplomatique et les joutes verbales des grands de ce monde mettant en
garde Israël d’investir entièrement Gaza sont balayées d’un revers de la main par
Benjamin Netanyahu qui clame « Nous nous battrons avec nos griffes et avec les
armes nécessaires pour gagner la bataille ». Des griffes géantes effilées comme les
missiles qui frappent Gaza depuis le 7 octobre.
Il faut connaître la fourberie des dirigeants arabes, la naïveté et l’impuissance de
leurs peuples pour comprendre la supercherie. Seule une poignée d’étudiants
américains et européens ont sauvé l’honneur sur les campus face à la police. Les
« masses arabes », sauf de rares exceptions, sont tétanisées par peur de la
répression.
Même les foules tunisiennes et égyptiennes des printemps arabes refusent de
« remettre ça » promettant qu’elles déferleraient dans les rues après les Palestiniens de Cisjordanie et les réfugiés des camps du Liban, de Syrie et d’autres pays frères.
De la solution des deux Etats à la paix juste et durable en passant par le troc otages-
prisonniers et l’accalmie et la coexistence israélo-palestinienne, autant de promesses infondées qui calment les ardeurs des masses excitées.
Complicité passive, indifférence ou simple impuissance, les grandes puissances,
l’Europe et en particulier la France assistent à la tragédie de Gaza comme s’il
s’agissait d’un feuilleton avec ses images poignantes, ses développements inattendus ou attendus.
Se gorgeant d’analyses, commentaires, déclarations et de faux espoirs.
Rien d’étonnant si l’on réalise que le vieux continent n’a jamais atteint le niveau
minimal d’une politique étrangère commune.
Il y a aussi ce véto américain à l’ONU garant de la pérennité de l’Etat hébreu.
« Israël a le droit de se défendre », le monde doit le comprendre et les Palestiniens
en dépendre.Gaza sera rayé de la carte et on ne voit pas qui pourrait aujourd’hui s’y
opposer…Il y a bien sûr l’âme palestinienne et la revanche espérée des nouvelles
générations.
Autres temps, autres méthodes et autres moyens… Qui sait.
Une criminelle tromperie faite de promesses fallacieuses et de chimères dans un
monde qui ne demande qu’à survivre.
E.M.
FENETRE SUR LE LIBAN
En marge de la trente-troisième session du Conseil de la Ligue arabe du "Sommet de Bahreïn" le Premier ministre sortant Najib Mikati a tenu une série de réunions avec des dirigeants arabes et étrangers .
*le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
*le directeur de l’UNRWA), Philippe Lazzarini
*le 1er ministre marocain Aziz Akhannouch,
*le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita
*le roi de Bahreïn, Hamad bin Isa bin Salman Al Khalifa Al Khalifa
*le Premier Ministre du Koweït, Ahmed Abdullah Al-Ahmad Al-Sabah,
*le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger en Algérie, Ahmed Attaf,
Participaient également aux réunions officielles libanaises le ministre des Affaires étrangères et des Émigrants, Abdullah Bou Habib, le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Abbas Halabi, le ministre de l'Information, Ziad Makari, et le ministre de l'Agriculture, Abbas Al-Hajj Hassan. .
BIBILAND...2035
Des documents publiés en ligne présentent la vision d'après-guerre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour la bande de Gaza, connue sous le nom de « Gaza 2035 », a rapporté le Jerusalem Post le 3 mai.
Le plan implique de maintenir Gaza sous contrôle de sécurité israélien à long terme, de réaliser des investissements majeurs pour reconstruire l’enclave dévastée « à partir de rien » avec l’aide du Golfe, de transformer Gaza en un centre régional de commerce et d’énergie, et d’exploiter la main-d’œuvre palestinienne bon marché et le gaz naturel à son profit. des intérêts commerciaux israéliens.
Le document qualifie Gaza d’« avant-poste iranien » qui « sabote les chaînes d’approvisionnement émergentes » tout en affirmant par euphémisme que cela « contrecarre tout espoir d’avenir pour le peuple palestinien ».
The first step, titled Humanitarian aid, is planned to last 12 months. Israel will create safe areas free of Hamas control, starting in the north and slowly spreading south.
A coalition of Arab countries (Saudi Arabia, UAE, Egypt, Bahrain, Jordan, and Morocco) will apportion and supervise humanitarian aid in the safe areas
Gazan Palestinians will run the safe zones under the supervision of the Arab states.
Stage two would occur in the next five to ten years. The plan is to move Israeli security responsibility to Israel, while the Arab Coalition will create a multilateral body called the Gaza Rehabilitation Authority (GRA) to oversee the reconstruction efforts and manage the Strip's finances.
The GRA is to be run by Gazan Palestinians and will take responsibility for managing the safe areas.
This will be done in coordination with the implementation of a "Marshall Plan" and a deradicalization program.
Stage three, termed "Self-governance", would see Israel retain the right to act against "security threats."
Power would slowly be transferred to either a local Gaza government or a unified Palestinian government (including the West Bank). However, this is contingent on the successful deradicalization and demilitarization of the Gaza Strip and will be subject to agreement by all parties.
The final step would be for the Palestinians to fully manage Gaza independently and join the Abraham Accords.
La dernière étape, note le Jerusalem Post , serait que les Palestiniens « gèrent pleinement Gaza de manière indépendante » et adhèrent aux Accords d'Abraham, un accord liant plusieurs États arabes existant dans une alliance avec Israël.
Le Jerusalem Post affirme que le plan bénéficierait aux Palestiniens de Gaza en leur offrant des opportunités d'emploi et une éventuelle « autonomie » – sous le contrôle continu de la sécurité israélienne.
De nombreux responsables politiques israéliens ont appelé à l'expulsion forcée des 2,3 millions d'habitants de Gaza vers l'Égypte ou l'Europe. Mais le plan prévoit apparemment que certains restent à Gaza comme source de main d'œuvre bon marché.
Le Jerusalem Post affirme que le plan bénéficierait aux États du Golfe en leur offrant « des pactes défensifs avec les États-Unis et un accès sans entraver aux ports méditerranéens de Gaza par le biais de chemins de fer et de pipelines ».
Le plan vise à faire de Gaza un port industriel important sur la Méditerranée, facilitant l'exportation des marchandises gazaouies, du pétrole saoudien et d'autres matières premières du Golfe.
Le plan prévoit également la création d'une vaste zone de libre-échange s'étendant de la ville israélienne de Sderot à Al-Arish, sur la côte égyptienne, en passant par Gaza, ce qui bénéficierait aux intérêts commerciaux des trois pays.
Israël exploiterait les gisements de gaz naturel au large de Gaza pour fournir l'énergie nécessaire à la fabrication industrielle. Israël bloque depuis des décennies le développement de gisements qui appartiennent légalement aux Palestiniens.
Le Jerusalem Post ajoute que le plan incluait une proposition visant à fabriquer des voitures électriques dans la zone de libre-échange et à compléter cette proposition par une « fabrication chinoise bon marché », suggérant en outre que la main-d'œuvre palestinienne bon marché de Gaza serait essentiel à la proposition.
Les intérêts commerciaux israéliens en bénéficieraient probablement le plus. Le New York Times (NYT) rapportait le 3 mai que le plan pour Gaza avait été élaboré en novembre par un « groupe d'hommes d'affaires, pour la plupart israéliens, dont certains sont proches de M. Netanyahu ».
Le New York Times a ajouté que les responsables ont déclaré que le plan était « à l'étude aux plus hauts niveaux du gouvernement israélien ».
Tout projet israélien pour Gaza d'après-guerre devrait également répondre aux exigences de la communauté religieuse d'extrême droite israélienne, qui exige la colonisation de Gaza et la construction de colonies juives après la guerre.
Le ministre du Logement et de la Construction, Yitzhak Goldknopf, chef du parti ultra-orthodoxe Judaïsme unifié de la Torah, a publié le 14 mai un message vidéo approuvant une marche de protestation exigeant la reprise de la colonisation israélienne dans la bande de Gaza.
« Il est très important de s'identifier à cette marche et ensuite de participer au rassemblement de masse à Sderot », dit-il.
Selon les organisateurs, des bus amèneront des participants de tout le pays à la manifestation, qui ont également été soutenus par le député d'extrême droite Otzma Yehudit, Limor Son Har-Melech.
La journaliste Vanessa Beeley a conclu que le plan « Gaza 2035 » inclurait effectivement l'expulsion forcée des Palestiniens et la construction de colonies juives et que le plan avait probablement été élaboré bien plus tôt que ne l'avait reconnu le New York Times. Elle a écrit : « Ce qui est certain, c'est que ce plan est dans les tuyaux entre les sionistes et les États-Unis depuis peut-être des décennies et qu'il n'est mis en œuvre que maintenant, avec l' exploitation des événements du 7 octobre par Israël pour sécuriser la Nakba II à Gaza et accroître l'ampleur de la situation. l'empreinte sioniste dans ce qui reste de la Palestine dans les territoires occupés.(Tanks et merci à "the Cradle.com " et "Jérusalem post")
LA CHINE ESPOIR SUPRÊME...
منذ انقلاب حماس على السلطة الذي فضّلت تسميته بالحسم، إلى آخر لقاء استضافته الصين وأسفر عن اتّفاق على لقاء آخر، فشلت جميع التدخّلات التي قامت بها دول ذات نفوذ قويّ في الشأن الفلسطيني، وأولاها مصر، التي تملك المفتاح الوحيد لغزّة، والسعودية التي جمعت طرفَي الانقسام تحت ظلال الكعبة، وروسيا التي جمعتهما أكثر من مرّة على الرغم من انشغالاتها في حربها الكبرى على أوكرانيا، وتركيا الدولة الإقليمية العظمى التي آوت إخوان مصر، ورعت إخوان فلسطين وحافظت على علاقات وطيدة مع فتح من خلال رئيسها محمود عباس. ولا ننسى الجزائر ذات النفوذ التاريخي على الحالة الفلسطينية بكلّ مكوّناتها، وقطر التي حاولت جمع عباس مع قيادة حماس أثناء الحرب.
الجميع حاول
هؤلاء جميعاً حاولوا وفشلوا. أزعم وأنا كنت قريباً من كلّ هذه المحاولات أن لا أحد من المتدخّلين إلا وكان حريصاً على النجاح إن لم يكن بفعل علاقته المميّزة مع الفلسطينيين فبفعل تجنّب الفشل الذي لا يليق بدول عظمى.
لقد استنكفت كلّ الدول عن إعادة المحاولة، ولكلّ منها أسبابه القوية. إذ توصّلت إلى نتيجة حاسمة، وهي أنّ الاستثمار في إنهاء الانقسام الفلسطيني مضيعة للوقت والجهد واستيراد لفشل محقّق.
الدولة العظمى الزاحفة نحو المنافسة على زعامة الكون. هي الآن صاحبة المحاولة الجديدة، وربّما ما دعا المتفائلين إلى تعليق الآمال على نجاح ربّما يأتي على يدها. نجاح بكين في الوساطة بين السعودية وإيران، فمن قدر على أمر كبير كهذا فلمَ لا يقدر على أمر أصغر، وكأنّ النجاح يتمّ بالاستنساخ!
الحقيقة التي يدركها كلّ من لا تزال لديه قدرة على متابعة معضلة الانقسام، أنّ العالم كلّه لن ينجح إذا لم ينجح الفلسطينيون أوّلاً
كلمة سرّ النّجاح
الصين التي تصدّت لملفّ الانقسام المتعثّر على مدى ستّ عشرة سنة. لا بدّ أن تكون درست المحاولات التي سبقتها، ووضعت يدها على أسباب فشلها، فلا أسرار في الأمر. إذ إنّ لعبة الانقسام والتدخّلات الفاشلة كانت جميعاً تتمّ بزفّة على الهواء وتبريرات صاخبة يسوقها كلّ طرف.
كانت كل محاولة تفضي إلى تطوير الانقسام، إلى أن بلغ حدّ الانفصال، بل والعداء المتبادل. الصين كدولة جدّية لا ترتجل سياساتها دون أن تشبعها بحثاً وتمحيصاً. أقدمت على مبادرتها في هذا الشأن ربّما بطلب من الطرفين أو من أحدهما. وإذا كانت لا تضمن النجاح التامّ في ما فشل فيه كثيرون، فهي لن تخسر إذا ما استثمرت فيه، ومعروف عن الصين أنّها وهي تزحف نحو قمّة العالم تستثمر في كلّ شيء، وتحاول جمع المتناقضات في قبضة واحدة، فلسطين وإسرائيل حيث الموقف التقليدي للأولى والاستثمار الاقتصادي للثانية. وبكين دائماً تفتح أبوابها للأصدقاء الفلسطينيين في حوار هادئ لا يضرّ لو استمرّ إلى أجل بعيد.
العاصمة الصينية التي ستستضيف لقاءات ذات مسمّيات عديدة… “موسّعة وصريحة وناضجة” إلى آخر هذه المسمّيات التي دمغت بها مئات اللقاءات السابقة. تعرف جيّداً كلمة سرّ النجاح في هذه المعضلة الطويلة الأمد. وهي ببساطة فلسطينية بامتياز، فالذين تحاوروا في ما يزيد على مليون ساعة. وأصدروا أكثر من ألف ديوان شعر عن مزايا الوحدة ومساوئ الانقسام، وتسابقوا في إظهار الحرص على المصالح العليا للشعب والقضية، صمد انقسامهم أمام حروب إبادة شنّتها إسرائيل عليهم في الضفة وغزة والقدس، وليس آخرها حرب الإبادة التي تكابدها غزة مادّياً وتواجهها الضفة مصيرياً.
نجاح بكين في الوساطة بين السعودية وإيران، فمن قدر على أمر كبير كهذا فلمَ لا يقدر على أمر أصغر
الحقيقة التي يدركها كلّ من لا تزال لديه قدرة على متابعة معضلة الانقسام، أنّ العالم كلّه لن ينجح إذا لم ينجح الفلسطينيون أوّلاً، ونجاح الفلسطينيين هو أن يتّفقوا فيما بينهم دون حاجة إلى وسيط أو راعٍ، فما يتعرّضون له يكفي ويزيد.
دون ذلك لا بكين ولا قبلها روسيا ولا قبلهما أو بعدهما كلّ العواصم ستستطيع شيئاً.
إقرأ أيضاً: قادة غزّة: أزمة مكان أم خيارات؟
أخيراً… الاستثمار في مصالحة الفلسطينيين بضاعة قليلة الكلفة. لكنّها قويّة الصدى، وهذا ما يغري كثيرين بالإفادة منه، وبكين ليست استثناءً في هذه المعادلة.
Israël-Palestine : aux sources du conflit
- Les violentes persécutions dont ont été victimes les Juifs dans certains pays d’Europe aux XIXe et XXe siècles, poussent les Européens de confession juive à s’installer massivement dans la province ottomane de Syrie-Palestine.
- Dès 1917, le gouvernement anglais signe la Déclaration Balfour, un texte à travers lequel il s’engage en faveur du sionisme, un mouvement international qui vise à donner à la communauté juive un territoire national propre en Palestine.
- Après, la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne prend le contrôle du territoire, qui devient la Palestine mandataire, statut qui sera conservé jusqu’en 1947. C’est à cette date que l’ONU propose un plan de partage du mandat en deux États : un juif (55 % du territoire) et un arabe palestinien (45 % du territoire), avec la ville de Jérusalem sous contrôle international.
- Le plan est adopté malgré l’opposition des Palestiniens et de tous les pays arabes, et en mai 1948naît l’Etat hébreu. Ses voisins lui déclarent aussitôt la guerre. Le conflit permet à Israël de gagner du territoire (78 % de la Palestine mandataire) et force 700 000 Palestiniens à l’exil. Cet événement traumatique restera dans leur mémoire sous le nom de Nakba, « la catastrophe ».
- En 1967, une guerre éclair — la guerre des Six-Jours — permet à Israël de conquérir Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le reste de la Palestine mandataire, ainsi que le Sinaï égyptien et le Golan syrien.
- L’Égypte signe en 1979 une paix séparée avec Israël et récupère le Sinaï.
- En 1987, les Palestiniens se révoltent contre l’occupation israélienne : c’est l’Intifada.
- En 1993 sont signés les accords d’Oslo entre Yasser Arafat, le leader palestinien qui accepte de reconnaître Israël, et Yitzhak Rabin, le premier ministre israélien. Mais le Hamas refuse cette reconnaissance et multiplie les attentats. Après l’assassinat de Rabin par un extrémiste israélien en 1995, le processus d’Oslo se délite.
- A partir de 2001, le cycle attentats-répression reprend. L’armée israélienne répond souvent de manière radicale. Gaza, dont elle s’est retirée et qui est contrôlée par le Hamas, est soumise à un blocus, tandis que la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont toujours occupées.
- Au fil du temps, des guerres et des cessez-le-feu avec ses voisins, Israël a redessiné les frontières de la région et accentué son contrôle sur ce qu’on appelle les territoires palestiniens occupés. Cela signifie que la Cisjordanie et Gaza sont des zones habitées par des Palestiniens, mais de nombreuses colonies de peuplement israéliennes y ont été construites. Ces colonies ont été réprouvées par la communauté internationale.
INCORRIGIBLES LIBANAIS
Incorrigibles, ces Libanais…
Nous avons décidément un don inné doublé d’une technique bien ancrée que cette
focalisation sur la dernière « sortie » qui nous fait oublier l’avant-dernière ineptie de
ceux que l’on continue de qualifier de « dirigeants » alors qu’en réalité ils ne dirigent
qu’une partie de la population.
Exemple : la surprenante déclaration de Hassan Narallah qui veut embarquer le
million et demi de réfugiés syriens à destination de l’Europe via Chypre.
Tout le monde sait que l’ambition du réfugié syrien est de s’implanter au Liban, si
possible juste près de la frontière ; que le rêve au-delà de la Méditerranée est
inaccessible, faute de moyens.
Preuve en est le taux de clandestins syriens installés dans la Békaa qui dépasse
largement la population libanaise de la région. De plus, la frontière poreuse et
perméable à souhait permet aux plus modestes de se revenir de temps à autre au
pays pour y investir leur pécule et revenir « au boulot»…
On sait qu’une place sur une embarcation de fortune, (sans compter le prix prohibitif
de la bouée de sauvetage) atteint parfois plus de mille cinq cent dollars et qu’une fois
hors des eaux libanaises la méconnaissance des langues, des coutumes et des
législations des pays représentent un saut plus que périlleux dans l’inconnu.
Le « Sayyed » et ceux qui partagent ses convictions savent que très peu de migrants
syriens accepteront son invitation au voyage.
De plus, les masses des migrants syriens nourrissent toujours l’espoir d’un
changement qui permettrait leur retour.
L’appel du large du « leader maximo » chiite ne serait par conséquent qu’une
manœuvre politique qui rappelle celle du président Erdogan qui en menaçait
l’Europe. Sans le volet de l’aide financière réclamée à l’époque par le chef de l’Etat
turc.
Entretemps, faute de volonté politique, de dialogue avec les autorités syriennes et
aussi de moyens de surveiller la frontière – dont le tracé n’est même pas encore
précisé depuis l’indépendance – le flot de migrants s’amplifie dangereusement de
jour en jour.
Avec ses conséquences démographiques, économiques, sociales et…politiques.
E.M.
«RIVER CITY »
PAR
« PLUS PROPERTIES »
L’UN DES PLUS GRANDS DEVELOPPEMENTS URBAINS EN AFRIQUE
Dans le cadre luxuriant de la campagne de Lubumbashi, deuxième ville de la République
Démocratique du Congo, une cité de rêve sortira de terre…et des eaux.
« River City » que l’on peut appeler « La Ville des Rivières » est un des plus grands projets
de développement en Afrique. Sur les méandres du fleuve du même nom et sur six millions de
mètres carrés sur la Ferme Nazem, un gigantesque chantier est déjà lancé proposant des
quartiers résidentiels, des centres commerciaux, des centres médicaux, des hôtels, des écoles
et universités, des centres de divertissement, un casino, et divers autres projets.
« Plus Properties », une société de développement immobilier au Liban, à Chypre et en Grèce,
sera le Maître Développeur « Master Developer » du projet.
Georges Chehwane, PDG de River City, s’exprime sur son enthousiasme par le lancement de
River City : « La République Démocratique du Congo, et plus particulièrement Lubumbashi,
s'apprête à accueillir un projet de développement massif qui s'étendra sur plus de 6 millions de
m². Il s'agit d'un changement important pour la ville et le pays dans son ensemble, et nous
avons hâte de voir l'impact que cela aura sur l'économie locale. »
Une ville dans la ville… au sud-est de ce grand pays d’Afrique centrale où la richesse
naturelle et celle du sol rivalisent d’attraits pour les investisseurs locaux et étrangers.
« River City », un rêve qui devient réalité dans cette Afrique qui n’a pas fini de nous
étonner….
Dans le but de réaliser un projet unique de son genre et méticuleusement planifié, « River City
» a signé un accord avec ERGA, l’un des plus grands cabinets de conseil en architecture et en
ingénierie qui sera responsable de la planification générale « Master Planning » du projet.
Avec un portefeuille remarquable de plus de 3,500 projets conçus, ERGA est réputé pour son
engagement à fournir des services de haute qualité.
« River City », une ville en pleine nature, promet de créer d’énormes opportunités pour la
population de la province du Katanga.
UNRWA
Ce que vous auriez imaginé ...en pire !
Les gouvernements ne peuvent pas prendre de grandes décisions extrêmement rapidement, sauf dans les circonstances les plus extrêmes.
Il existe dans tous les États des mécanismes qui examinent les décisions politiques, les évaluent, impliquent les différents départements de l’État dont les activités sont affectées par cette décision et parviennent à une conclusion, même si elle n’est pas nécessairement bonne.
La décision de suspendre l’aide à l’UNRWA, l’agence des Nations Unies spécialisée pour les réfugiés palestiniens, n’a pas été prise par de nombreux États occidentaux en un seul jour.
Au Royaume-Uni, plusieurs ministères différents ont dû se coordonner.
Même au sein d'un seul ministère, le Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO), les points de vue devraient être coordonnés par le biais de soumissions écrites et de réunions interministérielles entre les départements chargés du Moyen-Orient, avec les Nations Unies, avec les États-Unis, avec l'Europe et ensuite bien sûr entre les ailes diplomatiques et de développement du ministère.
Ce processus impliquerait de recueillir l'avis des ambassadeurs britanniques à Tel Aviv, Doha, Le Caire, Riyad, Istanbul et Washington, ainsi qu'aux Nations Unies à Genève et à New York.
Ce n'est pas nécessairement un long processus, mais ce n'est pas une journée de travail, et cela ne devrait pas non plus être le cas. L’annonce de la réduction du financement de l’UNRWA un jour plus tôt ou un jour plus tard n’a eu aucun impact pratique.
Considérez que le processus parallèle devait être complété aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Australie et dans toutes les autres puissances occidentales qui ont contribué à la famine à Gaza en coupant l’aide à l’UNRWA.
Tous ces pays ont dû suivre leurs procédures, et ce n’est que par coordination préalable – des semaines à l’avance – entre ces États qu’ils ont tous annoncé le même jour la destruction du système de survie des Palestiniens, alors dans un besoin absolu.
Et puis considérez que nous savons maintenant c'est sûr que les Israéliens n'avaient produit aucune preuve de la complicité de l'UNRWA dans la résistance du Hamas, sur laquelle seraient fondées ces décisions dans tous ces États.
Je n’ai aucun doute sur le fait que l’élite politique occidentale, outils payés par la machine sioniste, est complice du génocide des Palestiniens et du nettoyage ethnique de Gaza à un niveau bien plus profond que ce que le peuple a encore compris.
Le refus du leader travailliste Keir Starmer et du Premier ministre Rishi Sunak d’envisager de mettre fin aux ventes d’armes et au soutien militaire à Israël n’est pas dû à l’inertie ou à une préoccupation pour l’industrie de l’armement. C’est qu’ils soutiennent activement la destruction des Palestiniens.
En une heure
La décision coordonnée des nations occidentales d’accélérer la famine en arrêtant le financement de l’UNRWA a été annoncée moins d’une heure après la décision de la CIJ selon laquelle les habitants de Gaza couraient un risque immédiat de génocide, chassant les gros titres d’une décision défavorable contre Israël.
Cela a envoyé le signal le plus clair en réponse que les puissances occidentales ne seraient pas empêchées de commettre un génocide par le droit ou les institutions internationales.
Les puissances occidentales n’en ont rien à faire des 16,000 XNUMX nourrissons palestiniens massacrés. Aucune trace de charniers dans les hôpitaux ne les fera bouger. Ils savaient qu’un génocide était en train de se produire et ont continué activement à l’armer et à l’encourager.
Ce génocide est l’objectif souhaité par l’Occident. Aucune autre explication n’est plausible.
Je n’ai jamais cru à l’idée selon laquelle Joe Biden tente de retenir Benjamin Netanyahu, tout en armant et finançant Netanyahu et en utilisant les forces américaines pour combattre à ses côtés.
Biden ne fait aucun effort pour retenir Netanyahu. Biden soutient pleinement le génocide.
Ma lecture de ceci s'est renforcée lorsque je repensais aux meurtres israéliens du Mavi Mamara en 2010, lorsqu'ils ont tué dix travailleurs humanitaires non armés alors qu'ils tentaient de livrer de l'aide à la Flottille de la Liberté à Gaza.
Les actions d'Israël étaient clairement à la fois meurtrières et contraires au droit international. Biden comme vice-président défendu Israël résolument alors. Il est essentiel de comprendre que Genocide Joe a toujours été Genocide Joe. J'ai écrit:
« Joe Biden a pris l’initiative de défendre le raid auprès du public américain. Dans une interview avec PBS, il a qualifié le raid de « légitime » et a soutenu que les organisateurs de la flottille auraient pu débarquer ailleurs avant de transférer l'aide à Gaza.
« Alors, quel est le problème ici ? Quel est l'intérêt d'insister pour qu'il aille directement à Gaza ? Biden a posé des questions sur la mission humanitaire. « Eh bien, il est légitime pour Israël de dire : « Je ne sais pas ce qu'il y a à bord de ce navire. Ces types lancent huit à trois mille roquettes sur mon peuple.
Biden n’est pas dominé par Netanyahu. Il soutient activement Netanyahu et partage avec lui l’objectif d’une occupation totale de Gaza par Israël après que le peuple palestinien ait été tué ou expulsé vers le Sinaï.
Il partage également avec Netanyahu l’objectif d’un conflit régional plus large dans lequel les États-Unis et les États du Golfe s’allient à Israël contre l’Iran, la Syrie, le Yémen et le Hezbollah. C’est leur vision commune du Moyen-Orient – du Grand Israël et de l’hégémonie américaine opérant à travers les monarchies sunnites.
« Ce génocide est l’objectif souhaité par l’Occident. Aucune autre explication n’est plausible.
Si vous croyez à toute la propagande de la Maison Blanche selon laquelle Biden tente de retenir Netanyahu, je vous suggère plutôt de regarder les porte-parole de la Maison Blanche et du Département d’État refusant d’accepter un seul cas d’atrocité israélienne et s’en remettant à Israël pour chaque crime.
Je suis actuellement au Pakistan, et je dois dire que cela a été un grand rafraîchissement d’être dans un pays où tout le monde comprend pourquoi ISIS, Al Nusra, etc. n’ont jamais attaqué les intérêts israéliens, et voit précisément ce que font les gouvernements occidentaux à Gaza. Ce qui est compris par les pays en développement est heureusement également compris par la génération Z en Occident.
Les régimes arabes du Golfe et de Jordanie dépendent des services de sécurité et de surveillance israéliens et américains pour se protéger de leur propre peuple.
L’absence de manifestations de rue vraiment massives contre leurs propres régimes de la part des peuples arabes est un témoignage direct de l’efficacité de cette répression brutale, en particulier lorsque des États comme la Jordanie luttent aux côtés d’Israël contre les armes iraniennes.
La carte anti-iranienne est bien sûr le tour qu’il reste à Biden et à Netanyahu à jouer. En promouvant une escalade avec l’Iran, les politiciens occidentaux ont pu se contenter de prétendre que les arguments en faveur de l’armement d’Israël étaient prouvés – et je pense qu’ils ont été véritablement perplexes de constater que le public n’y croyait pas.
La classe politique, dans le monde occidental et dans le monde arabe, est complètement séparée de la population de Gaza.
Nous assistons à une répression mondiale : des conférences pacifiques sont prises d’assaut par la police en Allemagne, des étudiants sont battus par la police sur les campus américains et, au Royaume-Uni, des personnes âgées blanches comme moi subissent le genre de harcèlement continu que subissent depuis longtemps les jeunes hommes musulmans.
Ce n’est pas l’œuvre de Netanyahu qui agit en voyou. C’est le résultat des machinations d’une classe politique professionnelle à travers le monde occidental soudée au sionisme, avec la suprématie d’Israël comme article de croyance fondamentale.
Les temps ne sont pas si sombres par hasard. Ils ont été conçus pour être aussi sombres.
Cet article est de CraigMurray.org.uk.
GAZA A SCINDE LA TURQUIE EN DEUX
par Amine KAMMOURIEH - www.asasmedia.com
تأخّر رجب طيب إردوغان ستّة أشهر قبل أن يحسم رأيه في قضية غزة. حدث “طوفان الأقصى” في 7 أكتوبر (تشرين الأول) وأحدث معه الارتباك الإردوغانيّ والالتباس. لم يكن مع حليفته المعلنة “حماس” وقضية فلسطين، ولم يكن ضدّ العدوان الإسرائيلي بشكل واضح. الحيرة الممزوجة بالبراغماتية كانت سيّدة الموقف في أنقرة.
على عكس ما كان يحصل في الحروب السابقة في غزة أعوام 2014 و2018 و2021 حين شبّه إردوغان ارتكابات إسرائيل بفظائع هتلر والنازيّين ووصف بنيامين نتنياهو بأنّه “إرهابي”، اكتفى الخطاب التركي خلال عدوان 2023 بإدانة الخسائر في أرواح المدنيين والمساواة بين الطرفين والوقوف على الحياد والتأكيد على الاتّصال مع كلّ المعنيّين للمساعدة في وقف الصراع. وبينما كانت آلة الدمار الإسرائيلية تصول وتجول في القطاع وتحرث الحجر والبشر وتمسح الأخضر واليابس، كانت التسريبات الصحافية تتوالى عن وصول شحنات الخضار من تركيا إلى إسرائيل، فيما الحصار يحرم سكّان غزة من ماء الشرب والدواء وحليب الأطفال.
موقف إردوغان وحزب العدالة والتنمية كان نسخة طبق الأصل عن موقف خصومه في الداخل، لا سيما الحزب الشعبي الجمهوري وأحزاب المعارضة. حيرة إردوغان وارتباكه في غزة وتخلّيه عن شعارات دعم فلسطين كلّفته انتقادات المحافظين في حزبه المناصرين لـ “الإخوان المسلمين”، وكان التخلّي عن دعم غزة أحد الأسباب الرئيسية لاعتكاف هؤلاء عن الاقتراع وخسارة حزب العدالة عدداً من المدن في الانتخابات المحلّية المفصلية الأخيرة، إضافة إلى الأعباء الثقيلة للأزمة الاقتصادية في البلاد.
ما هي خسارات أردوغان؟
الحصيلة التي جمعها إردوغان بعد ستّة أشهر من الانتظار وتذبذب الموقف، تمثّلت في:
ـ خسارة فادحة داخليّاً في الانتخابات المحلّية وبداية تفكّك ائتلافه الحكومي، لا سيما مع إصرار حليفه القومي دولت بهجلي والمحافظين الإسلاميين على موقف أكثر تشدّداً ضدّ إسرائيل.
ـ استمرار التوحّش الإسرائيلي من دون رادع الذي رفع حدّة الاحتجاجات الشعبية في الداخل التركي، لا سيما في أوساط المحافظين.
كانت التسريبات الصحافية تتوالى عن وصول شحنات الخضار من تركيا إلى إسرائيل، فيما الحصار يحرم سكّان غزة من ماء الشرب والدواء وحليب الأطفال
ـ رفض تل أبيب أيّ دور وساطة لأنقرة في النزاع.
ـ عودة التوتّر إلى العلاقات الأميركية التركية وإرجاء الزيارة المقرّرة لإردوغان بسبب الخلافات الشديدة بين الطرفين.
ـ الخشية التركية من أن يؤدّي تعزيز الوجود العسكري الأميركي في المنطقة إلى تشجيع حلفائهم الأكراد على مواصلة التمرّد وصولاً إلى الانفصال، لاسيما أنّ واشنطن لا تخفي دعمها الواضح لإقامة دولة كردية في شمال شرق سوريا وضمّ ولايات جنوب شرق تركيا ذات الغالبية الكردية إليها، على أن يكون سقوط قطاع غزة والقضاء على “حماس” نقطة البداية في ترتيب نظام إقليمي جديد، وتالياً بات على أنقرة النظر إلى ما يجري في القطاع كقضية مركزية تركيّة.
الهروب إلى فلسطين
هذا على الأرجح ما دفع بإردوغان إلى اتّخاذ خطوات سريعة نحو التشدّد وإعادة صياغة الموقف من فلسطين عموماً، و”حماس” خصوصاً، فاستقبل رئيس مكتبها السياسي إسماعيل هنية الشهر الماضي، ووصف الفصيل الفلسطيني بأنّه حركة تحرير وطني لا تختلف في شيء عن القوات الوطنية التركية “قواي ملّية” التي قاومت الاحتلال البريطاني واليوناني والفرنسي لتركيا في حرب الاستقلال، بزعامة مصطفى كمال أتاتورك. وإعلانه في “تجمّع فلسطين” أنّ دولة إسرائيل مجرمة حرب، وأنّ أنقرة ستبدأ باتّخاذ الإجراءات “القانونية” حيال هذا الأمر، وتحميل الولايات المتحدة وأوروبا مسؤولية العدوان على غزة. والأهمّ هو التلويح بالتدخّل العسكري، حيث استخدم العبارة التي يستخدمها عادة قبل انطلاق عمليات الجيش التركي ضدّ التنظيمات الكردية، وهي: “قد نأتي ذات ليلة على حين غِرّة”، مشيراً إلى أنّ القوات التركية قد تظهر في الشرق الأوسط، كما فعلت في ليبيا، وقره باخ في القوقاز.
ترافق الموقف الجديد مع إعلان أنقرة انضمامها إلى دعوى جنوب إفريقيا ضدّ الاحتلال الإسرائيلي أمام محكمة العدل الدولية، وزيادة المساعدات الإنسانية لغزّة، ووقف كلّ أشكال التجارة مع تل أبيب، الأمر الذي من شأنه في حال تطبيقه إحداث أضرار جسيمة بالصناعة والتجارة في دولة الاحتلال.
غزة بدأت تشطر تركيا إلى شطرين وتعمّق الخلاف الداخلي مع المعارضة الآخذة في تعزيز مواقعها الشعبية وتهديد المكانة السياسية لحزب العدالة
ضربات اقتصادية تنتظر أنقرة
طبعاً، التصريحات شيء والواقع شيء آخر، ذلك أنّ حكومة العدالة والتنمية تواجه صعوبات لا يمكن تجاوزها، فإسرائيل ليست وحدها والخصومة معها باهظة التكاليف، فهي لا تزال حتى اليوم تحظى بدعم لامحدود من الولايات المتحدة وأوروبا. ومن شأن التموضع التركي الجديد أن يعرّض أنقرة لضربات اقتصادية وماليّة لا طاقة لها على تحمّلها في ظلّ أزمتها الاقتصادية والتضخّم المفرط، إضافة إلى احتمال انعكاس هذا الموقف على العلاقات التركية العربية التي عادت إلى التحسّن، حيث لكلّ دولة سياساتها الخاصة إزاء ما يجري في القطاع وحركة “حماس” نفسها. كذلك فإنّ مكانة تركيا في حلف شمال الأطلسي تحتّم عليها مقتضيات سياسية وعسكرية أساسية لا يمكن التغاضي عنها بسهولة.
الأهمّ من ذلك كلّه أنّ غزة بدأت تشطر تركيا إلى شطرين وتعمّق الخلاف الداخلي مع المعارضة الآخذة في تعزيز مواقعها الشعبية وتهديد المكانة السياسية لحزب العدالة. فبعد إصرار رئيسة الحزب “الجيّد” ميرال أكشنار على وصف حركة “حماس” بالمنظمة الإرهابية، أعلن رئيس بلدية إسطنبول الكبرى أكرم إمام أوغلو، الذي يشكّل أكبر تحدٍّ لزعامة إردوغان، أنّ ما قامت به “حماس” يوم السابع من أكتوبر هو عمل إرهابي، في تصريح تصدّر العناوين الرئيسية للصحف الإسرائيلية.
أشعلت هذه التصريحات عاصفة إعلامية واسعة النطاق داخل تركيا، وقسّمت الأتراك إلى قسمين بين مؤيّد ومعارض. وشارك في الجدل سياسيون وحزبيون من مختلف التوجّهات الأيديولوجية والسياسية. ورأى فيها البعض انطلاقة مبكرة لحملة رئاسية للنجم التركي الصاعد أكرم أوغلو بعد فوزه الكبير الثاني في الانتخابات المحلّية، وتستهدف التقرّب من أوروبا والولايات المتحدة بالتغريد السياسي ضمن سربهم، وتقديم نفسه بأنّه الرجل المنشود للغرب في أوروبا، والرجل القادر على إعادة تصويب البوصلة التركية في الاتّجاه الأطلسيّ.
إقرأ أيضاً: كيف يفكّر نتنياهو؟
هذا الموقف ما كان أكرم أوغلو ليطلقه لولا إدراكه أنّ تركيا ليست موحّدة في موقفها من القضية الفلسطينية وإسرائيل، وأنّ إردوغان ليس الناطق الوحيد باسم الأتراك، لا سيما أنّه هو نفسه انتظر أكثر من ستّة أشهر حتى أفصح عن موقف في قضية كان يجاهر بأنّها قضيّته الأولى.
Dans le brouillard de la guerre : « It's not just Bibi »
Chère abonnée, cher abonné,
Il y a quelques mois, j’écrivais dans cette même newsletter que la relation entre Joe Biden et Benjamin Netanyahu allait être déterminante dans la suite et la fin de la guerre de Gaza. Pour l’instant, l’histoire m’a donné à la fois raison et tort. Raison parce que si Benjamin Netanyahu n’a toujours pas envahi Rafah ou le Liban, c’est en partie du fait de la pression qu’exerce son principal allié. Raison aussi parce que les Etats-Unis demeurent la seule puissance à avoir suffisamment de leviers pour contraindre Israël à stopper ce carnage. Cela suppose d’arrêter de lui fournir des munitions, de remettre en question l’aide militaire ou de ne plus utiliser son veto à l'ONU pour protéger l’Etat hébreu.
Tort parce que Joe Biden a beau être exaspéré par « Bibi », il n’a utilisé aucun de ces leviers. Et plus l’élection présidentielle américaine se rapproche, moins il sera enclin à le faire. Tort parce que le sénateur américain Chuck Schumer a beau appeler à un « nouveau leadership en Israël », se débarrasser de Netanyahu est loin d’être une formalité. Tort enfin parce que même si « Bibi » n’est plus là, rien ne sera réglé pour autant.
Benjamin Netanyahu est le pire dirigeant de l’histoire d’Israël. A part ses partisans, tout le monde en convient. C’est un menteur, sans foi ni loi, prêt à tout pour s’accrocher au pouvoir et à empêcher qu’un Etat palestinien ne voie le jour. Il n’a jamais été aussi impopulaire que depuis le 7 octobre. Mais pour s’en débarrasser, il faut dissoudre la Knesset afin de provoquer de nouvelles élections. Dans le meilleur des cas, cela implique, comme l’explique très bien The Economist, que Bibi sera encore au pouvoir pendant trois mois (le temps d’organiser de nouvelles élections) et que les rares figures centristes auront quitté le gouvernement pour le faire tomber. Trois mois pendant lesquels le pire peut encore se passer… en supposant qu’il perde ensuite les élections.
« Bibi » est impopulaire mais cette guerre ne l’est pas. Les Israéliens la soutiennent dans leur grande majorité tout comme ils soutiennent une intervention au Liban. Sans « Bibi », le dialogue avec les Etats-Unis sera nettement plus sain et plus facile. Mais sur le fond, qu’est-ce que cela changera ? Est-ce qu’un autre leader mènera cette guerre d’une autre manière ? Est-ce qu’un autre leader acceptera de créer les conditions pour la naissance d’un Etat palestinien ? Est-ce qu’un autre leader sera prêt à faire des concessions majeures contre une normalisation avec l’Arabie saoudite ? L’histoire récente me pousse à être extrêmement dubitatif. Malheureusement, it’s not just about « Bibi ».
"L'Amérique assassine ses propres valeurs"
www.asasmedia.com
عند الحديث عن الجامعة لا يقال مقرّ الجامعة أو مبناها، بل يقال حرمها، لأنّ لهذا المكان التربوي والتعليمي احتراماً خاصّاً ومكانة خاصة تماثل مكانة دور العبادة. وإضفاء كلمة “الحرم” على هذا الصرح يعني حماية مهمّته الحضارية واستقلاله الكامل عن كلّ أنواع التدخّلات الخارجية، و”حرمان” شتّى أنواع السلطات. لا سيما السياسية منها والأمنيّة، من تجاوز حدوده وإلزامها باحترام خصوصيّته. وعليه فإنّ اقتحام قوات الأمن لأيّ جامعة ليس تفصيلاً أو أمراً عابراً. بل إنّه اختراق سافر لقيمة أساسية من القيم العالمية.
أميركا تقتل بيدها
ما يحدث في الجامعات الأميركية من قمع لطلّاب مسالمين يحتجّون سلميّاً خلف أبوابها على سياسات خارجية لا تتماشى مع قيم ومبادىء تتعلّق بالعدالة والحرّية والديمقراطية والاعتراف بالآخر ورفض الظلم البشري وإدانة الجرائم ضدّ الإنسانية. هو خرق فاضح وهائل لأبرز أسس الدولة الكبرى في العالم التي تدّعي ليل نهار أنّها الحامي الأبرز للديمقراطية والمدافع الأساس عن الحرّيات في المعمورة.
على عكس بعض الدول الأوروبية، تعدّ معارضة إسرائيل في الولايات المتحدة حقّاً يحميه الدستور. وكلّ الأفراد أو الجماعات أحرار في التعبير عن آرائهم حول هذه القضية، أو أيّ قضية أخرى دون خوف من أيّة عواقب قانونية. إذ يضمن التعديل الأول للدستور لعام 1791 حرّية التعبير والحقّ في الاحتجاج السلمي أو التظاهر.
على مدار العقود اللاحقة، توسّعت حقوق التعبير بدرجة كبيرة من خلال سلسلة من قرارات المحاكم الفدرالية والمحكمة العليا، التي حمت مختلف أشكال الخطاب السياسي، من الحملات الانتخابية والموادّ الإباحية والموادّ الدعائية.
لكن فجأة، وفي تقليد رديء لما يجري في ديكتاتوريات العالم الثالث. أميركا تقتل بيدها ما تدّعيه من قيم ومبادىء. لا بل تهدم بالهراوات الساقطة على رؤوس الطلاب والكلبجات في أيديهم. كلّ البناء الديمقراطي الذي تقول إنّها شيّدته. وتحرف الجامعة عن وظيفتها الحضارية كرمى لعيون كيان يحتلّ أرض غيره ويحترف فنون الإبادة الجماعية اسمه إسرائيل.
فجأة، وفي تقليد رديء لما يجري في ديكتاتوريات العالم الثالث، أميركا تقتل بيدها ما تدّعيه من قيم ومبادىء
الجامعة بحسب الفيلسوف الإنساني إيمانويل كانط، هي “المكان الذي تقال فيه الحقيقة من خلال البحث والنقاش”. هكذا، فإنّ الإدارة الأميركية عندما تطلق جحافلها المسلّحة والحرّاس المدجّجين بالهراوات والمعزّزين بالآليّات وطائرات الهليكوبتر. في اتجاه تجمّعات من نخبة الطلاب والأساتذة المعتصمين في باحات جامعات عريقة مثل كاليفورنيا وكولومبيا وييل وهافين. احتجاجاً على حرب اقتلاع غزة وسكّانها من جذورهم، فإنّ ذلك يعني محاولة منها لكمّ الأفواه وقتل الحقيقة التي بدأت تتكشّف أمام النخب الأميركية بأنّ القضية الفلسطينية هي قضية حقّ، وأنّ الفلسطينيين شعب أُهدرت حقوقه ظلماً. وهم الضحيّة المفعول بها وفيها، وأنّ إسرائيل والاستعمار والغرب هم الفاعل والمغتصب والجلّاد. حقيقة كهذه يجب أن تبقى قيد الكتمان ولا يجوز أن تظهر للملأ الأميركي، لأنّها تدحض كلّ الأكذوبة التاريخية التي سوّقها الغرب لتثبيت إسرائيل كركيزة لاستعمار الشرق الأوسط وتفكيك البنيان العربي فيها والعروبة. وبنى على أساس وجودها نظاماً إقليمياً غير متكافىء قلب الموازين البشرية السياسية في المنطقة وشوّه وجهها.
إبادة في غزّة وسحلٌ في أميركا
واشنطن تريد أن تدفن الحركة الطالبية في مهدها قبل أن تنمو وتكبر وتصير كرة ثلج. وتحدث تحوّلاً في الرأي العامّ من شأنه أن يطيح كلّ ما صنعته السياسات الأميركية والأموال الباهظة التي صُرفت على الكيان لتثبيت دعائمه. وكي لا يتكرّر في فلسطين ما حدث في فيتنام وجنوب إفريقيا في الربع الأخير من القرن الماضي. لكنّ صنّاع السياسة الأميركيين يدركون أنّ الأمر في فلسطين مختلف، فهنا قلب العالم. بينما فيتنام وجنوب إفريقيا تقعان على الأطراف وتأثيراتهما على المشهد العالمي محدودة ومحصورة. هنا إذا ما حدث التحوّل الكبير والتغيير الاضطراري، وعاد الحقّ لأصحابه، فإنّ النتائج والارتدادات ستكون أفظع بكثير على المنظومة الغربية برمّتها. هنا من شأن انقلاب المشهد والتغيير أن يرسما صورة نظام عالمي جديد. لا يمكن توقّع طبيعته ولا شكله ولا أضلعه ولا الفاعلين، وقد لا تقدر واشنطن على هضمه بعد.
واشنطن تريد أن تدفن الحركة الطالبية في مهدها قبل أن تنمو وتكبر وتصير كرة ثلج وتحدث تحوّلاً في الرأي العامّ
في موازاة حرب الإبادة في غزة، تجري عمليات السحل في معاقل الفكر والعقل والحرّية في أميركا. فالغرب الذي لطالما مجّد روح النقد والفضول العلمي والبحث عن الحقيقة والتمرّد. وأعطى الجامعات دوراً مركزياً في صون الحرّية والدفاع عنها. يضرب اليوم عرض الحائط بكلّ ما يدّعيه من مبادئ وقيم، ويدفع بمؤسّساته التربوية. رمز ازدهاره ورفاهه وتفوّقه، بالقوّة خلف أقفاص الانعزال والانغلاق على الذات والتقوقع والنسخ الجديدة من العنصرية.
إقرأ أيضاً: !God Bless America
المجتمع الأميركي الذي نام طويلاً على وهم الحرّية أيقظته قرقعة السلاح في حرم الجامعات على واقع اضطهادها. غزة وضعت أميركا أمام استحقاقات صعبة، فهل آن أوان التغيير؟Le président Macron arrive pour visiter, puis inaugurer ce nouveau centre de formation et d’innovation, imaginé et conçu par CMA CGM.
"Cette journée particulière va encore nourrir beaucoup de jalousie des autres villes à l’égard de Marseille", sourit Emmanuel Macron en ouvrant son discours chez Tangram.
Inspiré par le jeu chinois traditionnel qui fait appel à la créativité, Tangram incarne la capacité à créer de nouvelles formes et solutions. Ce site se positionne comme un lieu où les idées, les talents et les connaissances se combinent pour repousser les limites de l'innovation dans le domaine du transport et de la logistique durables.
Tangram offre un espace de 8 500 mètres carrés, pensé pour favoriser les rencontres et l'innovation, avec des salles de formation, des expériences immersives, des simulateurs de navigation, un pôle d'innovation et un espace événementiel, avec des technologies innovantes pour offrir une expérience enrichissante.